FAIM D'ÂME - Poésie
Laisse-moi me brûler à ton soleil
Guérir ce besoin de casser l’allumette
Foutre le feu à mes lèvres vermeilles
Cesser de pleurer à travers mes bobettes
Je voudrais nos yeux fixés au même plafond
À sa vieille peinture blanchâtre, craquelée
Sur toile de draps démodés en motton
Nos corps empêtrés et leur fragilité
À bout de souffle à force de se reconnaître
À bout de force, à se souffler notre amour
Les murs vides se renverraient l’écho de nos êtres
Tu brillerais partout où perlent les gouttes de sueur
Étendus, tout nus, encore à fixer le plafond
Ma main dans la tienne, azimutés, les yeux rieurs.
- Kim